Dans un article publié dans la revue Sciences Advances, des scientifiques de l’Institut Jacques Monod (IJM), de l’UMR Trajectoires et de l’Institut Pasteur, en analysant les génomes d’individus enterrés il y a 4500 ans dans une tombe collective du Néolithique final mettent en évidence l’introduction en « temps réel » dans le Bassin Parisien de l’ascendance génétique originaire des steppes de l’Europe de l’Est. Cette rencontre entre migrants provenant de l’Europe du nord-ouest et descendants d’agriculteurs de l’Europe du sud-ouest serait à l’origine de la culture pan-européenne campaniforme.
Late Neolithic collective burial reveals admixture dynamics during the third millennium BCE and the shaping of the European genome
Oğuzhan Parasayan, Christophe Laurelut, Christine Bôle, Lola Bonnabel, Alois Corona, Cynthia Domenech-Jaulneau, Cécile Paresys, Isabelle Richard, Thierry Grange, Eva-Maria Geigl
Science Advances, 19 juin 2024. DOI : 10.1126/sciadv.adl2468