Pôle géophysique et géomatique

L’unité compte un pôle méthodologique spécifique aux activités liées à l’exploitation de la donnée numérique spatialisée.

L’unité compte un pôle méthodologique spécifique aux activités liées à l’exploitation de la donnée numérique spatialisée. Les programmes de recherche de l’unité s’appuient sur les compétences géomatiques de ce pôle, depuis la conception des bases de données relationnelles jusqu’à l’exploitation de celles–ci via analyse spatiale, statistique spatiale sous SIG.

Fig 1 Parcours potentiel du gisement de silex vers les enceintes Michelsberg (ANR-DFG MK-Projekt)

Fig 1 Parcours potentiel du gisement de silex vers les enceintes Michelsberg (ANR-DFG MK-Projekt) (Carte L. Manolakakis et L. Aubry)

Depuis 2012, sous l’impulsion d’un ingénieur géophysicien (Laurent Aubry, IR CNRS) le pôle s’est doté d’un équipement de prospection géophysique (résistivimétre) afin d’élargir son champ d’activités de terrain. La prospection par méthodes géophysiques est couramment employée afin de compléter la connaissance des sites hors emprise de fouilles ou avant les fouilles afin de mettre en place une stratégie d’ouverture du site.

Fig 2 Enceinte Michelsberg d’Escalles plan de fouilles complété par la prospection hors empris

Fig 2 Enceinte Michelsberg d’Escalles plan de fouilles complété par la prospection hors emprise (Plan I.Praud, L.Aubry)

Il développe de plus une expertise en 3D appliquée par le développement de protocoles de photogrammétrie classiques mais aussi par la conception de méthodologies innovantes pour la recherche dans le domaine du patrimoine historique et archéologique basées sur une combinaison de technologies d’imageries médicales et de modalités de restitutions 3D interactives (réalité virtuelle, réalité augmentée, haptique, fabrication additive).

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Fig 3 Modèle photogrammétrique 3D crâne Néolithique ancien de Menneville (02).

(L. Aubry, M. Lucas, C. Thevenet,)

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La vocation de ce pôle est de soutenir les programmes de recherches par une action opérationnelle classique mais aussi et surtout de proposer des développements méthodologiques propres à ceux-ci (structure de bases de données, interface de bases de données, protocoles d’algorithmes d’analyses spatiales …). Cette approche de recherche méthodologique va de pair avec d’une part une action de formation universitaire (université Paris1 Sorbonne) par des enseignements en L3, M1 et M2 et tutorat de thèses et d’autre part par l’organisation de stage de formation à destinations des chercheurs et ingénieurs (bases de données spatiales, SIG, webGIS et photogrammétrie).

Fig 4 . Stage de formation photogrammétrie

Fig 4 . Stage de formation photogrammétrie

Composition du pôle :
Laurent Aubry : géophysique, base de données, SIG, photogrammétrie
Sarra Ferjani : base de données, SIG, développement web
Cyrile Galinand : base de données, SIG, photogrammétrie
François Giligny : base de données, SIG, photogrammétrie
Théophane Nicolas : tomographie, SIG