Pôle tracéologie multi-matériaux

Le pôle tracéologie multi-matériaux du laboratoire Trajectoires rassemble divers spécialistes qui conjuguent des compétences technologiques spécifiques au type de mobilier qu'ils étudient (lithique, macrolithique, matières dures animales, céramique etc.).

Responsables : Y. Maigrot & C. Hamon

Motivé par une demande de plus en plus prégnante en termes de collaboration et de formation, le pôle tracéologie multi-matériaux du laboratoire Trajectoires, a été mis en place en 2014. Il rassemble divers spécialistes qui conjuguent des compétences technologiques spécifiques au type de mobilier qu’ils étudient (lithique, macrolithique, matières dures animales, céramique etc.). Parallèlement au développement technologique, le pôle tracéologique a pour souci d’enrichir perpétuellement ses référentiels généralement dans le cadre de programmes de recherches thématiques.

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Usures expérimentales résultant du teillage du lin (Y. Maigrot)

Les responsables de ce pôle appartiennent au réseau international AWRANA (Association of Archaeological Wear & Residue Analysis) et, à ce titre, ont participé soit au comité scientifique soit à l’organisation des colloques internationaux. Le Laboratoire Trajectoires a notamment co-organisé en 2018 le congrès Beyond tools and people qui a rassemblé à Nice près de 200 collègues de plus d’une trentaine de pays (publié en 2020).

La formation par la recherche à l’échelle internationale tient une place non négligeable dans les activités de ce pôle. Outre l’encadrement d’étudiants (9 masters et 7 thèses lors du dernier quinquennat) et l’accueil de post-doctorants, des stages collectifs (Initiation et Perfectionnement en alternance) sont mis en place depuis 2015 en collaboration avec le CEPAM, le réseau CAI-RN et la MITI du CNRS.

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Stage Tracéo, sept. 2016, Cuiry-lès-Chaudardes (Y. Maigrot)

En parallèle, le projet FRACTURE (Favoriser la reconnaissance et l’analyse chimique des traces d’usure) vise à introduire la spectroscopie comme une méthode d’observation et d’interprétation supplémentaire des microtraces d’usure. On cherche, via cette discipline – qui étudie l’interaction de la lumière avec la matière – à améliorer l’identification des matériaux travaillés en s’appuyant en particulier sur l’analyse chimique des micropolis d’utilisation.

Plusieurs projets de recherche exploratoires en tomographie, microtomographie céramique (Ipanema) et DRX sur outillages macrolithiques (Synchrotron Soleil), ont par ailleurs été mis en place par plusieurs chercheurs du laboratoire.